Aux États-Unis, l’emploi reste sinistre. Le taux de chômage du mois de février est stable. De 50 %, le taux de chômage au mois de février qui sera publié le vendredi reste le même qu’au mois précédent. Les entreprises américaines se battent déjà contre l’euphorie promise par les aides du gouvernement et les vaccins
Beaucoup plus d’offres d’emplois
La situation semble s’améliorer. Les emplois créés par les entreprises et administrations augmentent, 200 000 créations seraient attendues contre 49 000 au mois de janvier. Grâce aux vaccinations opérées et le plan de relance du nouveau président Joe Biden, l’économie américaine est désormais tournée vers un mini-boom dans les mois à venir.
La déception n’est également pas à exclure. En effet, mercredi dernier, une première enquête de la firme ADP que le nombre d’emplois créés par les entreprises privées n’est pas celui attendu. Chaque semaine, les américains ont continué d’aller s’inscrire au chômage. Ils sont 18 millions à toucher l’allocation chômage. Pendant chaque semaine du mois, ils étaient 745 000 personnes à s’inscrire pour une allocation chômage.
Le paradoxe de l’évolution des offres d’emplois et la stabilité du taux de chômage
Le plein emploi n’aura pas son retour tout de suite selon le président de la Banque centrale américaine jerome Powell. Selon lui, il est totalement impossible d’y parvenir en 2021. Pourtant, les annonces publiées par des sites internet spécialisés en emploi public ont grimpé en février.
À l’AFP, Julia Pollak économiste pour Ziprecruiter a publié qu’après une pause, les offres d’emplois ont augmenté en février en atteignant leur niveau pré-pandémique. La plupart des emplois créés sont liés à la vaccination a expliqué Julia Pollak.
Les secteurs les plus en demande sont la santé, l’assistance sociale, le transport et la logistique. Il existe une contradiction entre la hausse de la création d’emploi et le niveau stable de chômage. Les faits sont que les chômeurs ne sont pas prêts à retourner au travail dans n’importe quelles conditions. Beaucoup de chômeurs préfèrent un télétravail alors que les employeurs ne sont pas prêts à embaucher des travailleurs à distance.